Addiction : pourquoi seul·e, on n’y arrive pas ?

Addiction : pourquoi seul·e, on n’y arrive pas ?Addiction Crédit image : Big Stock

Addiction : pourquoi seul•e on n’y arrive pas ?

1. L’illusion de la maîtrise

L’addiction n’est pas qu’un comportement.
C’est une stratégie de survie.
Elle se glisse dans les recoins de la vie, dans ce qu’on ne montre pas, dans ce qu’on tait. Elle rassure et détruit à la fois. Elle donne l’illusion d’un apaisement… avant de tout reprendre.

La plupart des personnes qui vivent une addiction ont tenté, à un moment ou un autre, de s’en sortir seul·es. « Je vais y arriver », « j’arrête demain », « je peux gérer ». Ces pensées reviennent en boucle. Mais au fond, elles reposent sur une idée fausse : qu’il suffirait de vouloir.

Et quand la volonté ne suffit pas, quand la rechute revient, c’est la honte qui s’installe. Une honte lourde, paralysante, qui pousse à l’isolement. Et plus on s’isole, plus l’addiction prend racine. C’est un cercle vicieux qui ne se rompt pas seul.

2. Le rôle du déni : survivre, mais à quel prix ?

Le déni n’est pas un mensonge. C’est une forme de protection.
Il nous permet de continuer à fonctionner alors qu’une part de nous s’effondre. Il anesthésie la douleur, rend supportable ce qui serait autrement insupportable.

Mais le déni, s’il protège un temps, finit par nous enfermer. Il nous empêche de voir que ce que nous vivons est une véritable souffrance, une détresse. Il nous empêche de demander de l’aide. Il nous fait croire que « ce n’est pas si grave », que « d’autres ont vécu pire ».

C’est pour cela qu’on ne s’en sort pas seul·e.
Parce que la guérison demande de la lucidité, du soutien, du cadre. Elle demande une relation thérapeutique où l’on peut être vu·e tel·le qu’on est, sans masque, sans devoir prouver quoi que ce soit.

3. Se Retrouver : une autre voie est possible

Le programme Se Retrouver a été conçu spécifiquement pour accompagner ces trajectoires de vie marquées par l’addiction.
Il ne propose pas une recette miracle. Il offre un espace thérapeutique profond, sécurisant, incarné, où l’on travaille autant sur le symptôme que sur ce qu’il cherche à exprimer.

C’est un programme qui prend en compte la personne dans sa globalité : ses douleurs, ses résistances, ses ressources, ses désirs de transformation.
C’est un chemin pour sortir de la survie, et réapprendre, en lien, à vivre autrement.

Vous n’avez pas à lutter seul·e.
Il suffit parfois d’être entendu·e une seule fois pour que tout commence à changer.

© Nathalie Billemont – 2025

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