Ce que vous portez ne vous appartient pas toujours

Ce que vous portez ne vous appartient pas toujoursCe que vous portez ne vous appartient pas toujours Crédit image : Big Stock

Ce que vous portez ne vous appartient pas toujours

L’héritage invisible : quand l’histoire de nos ancêtres influence nos vies

Avoir des parents ou des grands-parents qui ont vécu ailleurs, qui ont été déplacés, déracinés, colonisés ou soldats… ce n’est pas anodin. Leur histoire, leurs combats, leurs silences… tout cela s’est inscrit, profondément, dans leur manière d’aimer, d’éduquer, de survivre.

Et bien souvent, sans même que nous en ayons conscience, cet héritage continue d’agir en nous, à travers nos émotions, nos blocages, nos relations.

Ce que vous portez… sans le savoir

Quand nos ancêtres ont traversé la guerre, ils ont appris à se taire, à endurer, à ne pas montrer leurs failles.
Ils ont transmis, parfois sans le vouloir, cette peur du manque, ce besoin de tout contrôler, cette difficulté à se confier ou à faire confiance.

Quand nos parents ont grandi entre deux terres, deux langues, deux cultures… ils ont dû s’adapter, souvent dans le silence, parfois dans la tension.
De là peuvent naître chez nous un flou identitaire, un besoin de prouver sa valeur, ou une impression tenace de ne pas avoir de place.

Quand l’histoire familiale est marquée par la colonisation, elle laisse des traces :
des conflits internes entre honte et fierté, des modèles éducatifs rigides, des croyances héritées sur la réussite, la soumission, ou encore le rapport au pouvoir et à l’autorité.

Ce que vous portez… mais qui ne vous appartient pas

Tout cela, vous ne l’avez pas choisi.
Mais vous pouvez le comprendre, l’explorer… et surtout, vous en libérer.

Ce n’est pas une faute. Ce n’est pas un drame.
C’est une transmission. Un héritage émotionnel, psychique, symbolique.

Et dans la plupart des cas, il est inconscient. C’est cela qui le rend si puissant… et si difficile à nommer.

Guérir l’héritage invisible

Dans le programme thérapeutique Se Retrouver, nous travaillons justement sur ces transmissions invisibles, ces croyances qui ne sont pas les nôtres, ces loyautés silencieuses qui freinent le mouvement de vie.

Libérer ce qui nous habite sans nous appartenir,
c’est faire place à ce que nous sommes vraiment.

Il ne s’agit pas de couper les liens.
Il s’agit de retrouver la liberté d’être soi, sans répéter inconsciemment ce que d’autres ont vécu.

L’histoire familiale n’est pas une fatalité.

Elle est une clé.

Et une fois qu’on la comprend,
on peut enfin choisir son propre chemin.

Merci à mon père de m’avoir permis de faire ce magnifique chemin.
Reconnaissance et gratitude.

Nathalie Billemont © 2025

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