Lâcher prise : l’acceptation comme chemin d’humilité

Lâcher prise : l’acceptation comme chemin d’humilitéLâcher prise : l’acceptation comme chemin d’humilité Crédit image : Big Stock

Lâcher prise : un mot galvaudé, un geste profond

On entend souvent qu’il faut « lâcher prise ».
Mais que signifie vraiment cette expression quand on est en plein chaos intérieur ? Quand on a l’impression que tout ne tient que parce qu’on serre encore les dents ?

Lâcher prise, ce n’est pas abandonner. Ce n’est pas baisser les bras. Ce n’est pas fuir.
C’est cesser de vouloir tout contrôler. C’est reconnaître que certaines choses ne dépendent pas de nous. C’est choisir, non pas l’inaction, mais l’acceptation. Une acceptation lucide, humble, et profondément humaine.

L’humilité : faire la paix avec ce qu’on ne maîtrise pas

L’humilité n’est pas l’effacement. C’est une posture intérieure qui nous permet de regarder la vie avec moins de résistance, moins de crispation.
Accepter ne veut pas dire être d’accord avec tout. Cela veut dire cesser de lutter inutilement.

Quand nous acceptons, nous retrouvons notre énergie. Nous nous remettons dans le courant de la vie.
Lâcher prise, c’est comme ouvrir les mains au lieu de les crisper. C’est un acte de confiance, une respiration.

On ne lâche pas pour perdre.
On lâche pour ne plus se perdre soi-même.

Et si aujourd’hui, vous faisiez ce choix ?

Le choix de cesser de vous épuiser contre ce qui vous dépasse.
Le choix de vous réconcilier avec votre rythme, vos limites, votre humanité.

Lâcher prise, ce n’est pas se défaire de soi, c’est se retrouver, là où la paix intérieure devient plus importante que la lutte.
C’est le cœur même du soin, du rétablissement, du retour à soi.

© Nathalie Billemont – 2025

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